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Frédéric Augendre, skipper professionnel
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Retour au Neel 51

Avec la saison estivale, j’ai repris la barre du trimaran Yemaya, Neel 51 exploité en location par la société Emeraude Multicoques à la Grande Motte, au service de différents locataires ou du propriétaire.

En route pour la Corse, où – en compagnie d’une hôtesse – je dois embarquer mes premiers clients de juillet (Photo F. Augendre)

Croisières sur la Côte d’Azur ou en Corse, convoyages solo entre deux contrats d’engagement – le bateau est mis à disposition où les clients le souhaitent, en fonction de ce que permet le planning bien entendu – les milles s’accumulent et les beaux mouillages s’enchaînent.

Coaching en Outremer 51

Ce propriétaire s’est inscrit au rallye Grand Large Yachting World Odyssey, un tour du monde sur trois ans, et c’est dans cette optique qu’il m’a embarqué quinze jours au départ de la Grande Motte, pour deux semaines destinées à optimiser le bateau et à progresser dans tous les secteurs : réglages et manoeuvres, météo et stratégie de route, mouillages et manoeuvres de port, sécurité et procédures, préparation au grand large…

A Campo Moro. L’Outremer, ça a de l’allure (photo F. Augendre)

En raison des restrictions sanitaires pour les voyages à l’étranger, encore bien serrées en cette fin mai, nous avons préféré filer vers la Corse plutôt que la Tunisie ou les Baléares, initialement au programme. Notre petit périple très studieux nous a menés jusqu’aux Lavezzi au Sud, à Rondinara côte Est, et Calvi sur la côte occidentale.

Le sillage s’allonge, fait encore un peu frisquet (photo F. Augendre)
Travail des réglages sous spi asymétrique (photo F. Augendre)

Si la traversée aller s’est avérée humide, froide et bien houleuse, la suite s’est déroulée dans une météo de rêve, et le retour sous code D nous a permis d’afficher tout du long des vitesses à deux chiffres : l’Outremer, et à plus forte raison en version mât carbone, n’est pas de ces bateaux qui lambinent en chemin.

Pour griller du gasoil en Outremer, il faut vraiment qu’il y ait pétole ! Dans la réserve de la Scandola (photo F. Augendre)



Navigation sous code D (api asymétrique sur emmagasineur)
Sous code D (photo F. Augendre)

L’aventure se poursuivra en octobre, de Barcelone aux Canaries, avant que ce client poursuive son tour du monde sans moi.

1500 milles en Neel 47

Pour cette mission d’un mois, j’accompagnais les propriétaires d’un Neel 47 dans la prise en mains de leur voilier quasi-neuf, à l’occasion d’un convoyage de Port Leucate (Aude) jusqu’aux Canaries. Cela marquait pour moi des retrouvailles avec une marque de trimaran que je commence à bien connaitre, pour avoir skippé tout un été un Neel 51, et convoyé en solo un 47 pieds pour le compte de la société Emeraude Multicoques, concessionnaire et loueur Neel à La Grande Motte.

Les premiers jours à quai ont été l’occasion de compléter l’armement du bateau, et de finir d’optimiser certains aspects liés notamment au plan de pont et à l’organisation des manoeuvres. Durant la traversée, chaque jour de mer a été mis à profit pour perfectionner l’équipage, puis arrivés à Lanzarote une bonne semaine de break nous a donné le temps de consolider les apprentissages dans tous les domaines : sécurité, gestion du bord, navigation, météo, matelotage, réglementation, manoeuvres de port, mouillage. De l’avis de mes clients, ces quatre semaines auront été « intenses » ! Petit résumé en images.

Les quarts en solo sont en place, je suis hors-quart, de façon à pouvoir épauler mes clients à tout moment (photo F. Augendre)
Sous spi asymétrique. Mine de rien, « y a de la bâche » (photo F. Augendre)
En approche de Gibraltar, le vent monte (photo F. Augendre)
A quai à La Linea, ville-frontière de Gibraltar. Avec ses descentes excentrées en cockpit d’avion de chasse, ses étraves inversées et ses formes avant bien remplies, le plan Lombard a indéniablement de l’allure (photo F. Augendre)
Refueling à Gibraltar, le prix au litre défie toute concurrence (photo F. Augendre)
Anesthésie au pastis du thon de 32 kg pêché en sortie du détroit (photo F. Augendre)
Les propriétaires aux fourneaux. Ou lorsque les attraits du multicoque sautent aux yeux (photo F. Augendre)
Au ponton à Lanzarote. Un autre angle pour apprécier l’espace à bord de ce trimaran (photo F. Augendre)
Au mouillage à Lanzarote, une île préservée des excès de l’urbanisme touristique (photo F. Augendre)

Chantier d’hiver sur un Swan 47

Depuis fin novembre je suis en charge, pour le compte d’un propriétaire parisien, des travaux de réfection sur un Swan 47. Maintenance et révision des divers équipements, coordination des différents corps de métier intervenant sur le bateau, diagnostics techniques, élaboration des devis et suivi des travaux, il y a de quoi s’occuper à bord de ce bateau de course-croisière qui affiche l’élégance des seventies et la robustesse des constructions finlandaises Swan, lesquelles n’ont pas usurpé leur vieille réputation de « Rolls du nautisme ».

Ce chantier est passionnant, et – cerise sur le gâteau – la fréquentation de ce plan Sparkman & Stephens me renvoie à mes jeunes années et à mes débuts en course-croisière. Quest a été lancé en 1976, très exactement l’année où je disputais mes premières courses hauturières hors du giron familial.

La version française du livre de Rousmanière, traduit par Florence Herbulot

Un équipier de ce même Swan 47 (qui s’appelait alors Toscana), le journaliste américain John Rousmanière, a écrit le livre « Fastnet Force 10 » sur la dramatique édition 1979 à laquelle j’avais participé sur le One Tonner Crazy Horse, avec une bande de copains malouins dont la moyenne d’âge ne dépassait guère vingt ans. Autant dire que ce bateau à bord duquel j’ai posé ma caisse à outils et que je retrouve tous les matins, à quinze minutes de mon domicile marseillais, ne me laisse pas insensible.

Démâtage, pour révision complète du gréement (photo F. Augendre)

Essais en mer de l’Ice Cat 61

Mi-janvier j’étais à Sète pour une journée d’essais en mer du Silly Cat, catamaran de 61 pieds produit par le chantier italien Ice Yachts. J’étais aux côtés de Marc Pajot, courtier de yachts à voiles et à moteur sur la côte d’azur, qui s’est vu confier la revente de ce catamaran tout carbone, afin de prendre le bateau en main en vue de futures navigations avec des acheteurs potentiels.

Je connais depuis longtemps Marc Pajot, dont j’avais suivi les campagnes de Coupe de l’America à l’époque où j’étais grand reporter au Parisien, et que j’avais déjà retrouvé sur l’eau en novembre dernier, alors qu’il accompagnait un de ses clients intéressés par le rachat d’un Outremer 51. Cette sortie à Sète a aussi été l’occasion de retrouver Fanch Guiffant, préparateur technique bien connu du monde de la course au large. C’est lui qui s’est occupé des modifications opérées sur l’Ice Cat 61 avant sa mise sur le marché de l’occasion, comme par exemple le remplacement de la bôme à rouleau par un espar tout droit venu … de l’univers du Vendée Globe.

Si cette belle unité vous tente, … faites-moi signe.

Rafales à 25 noeuds mais mer plate, sous le vent de la côte languedocienne l’Ice Cat remonte au près à plus de douze noeuds de moyenne (Photo F. Augendre)

Convoyage en solo d’un Outremer 45

On ne croise pas grand monde sur l’eau en période de confinement : deux-trois bateaux de pêche, quelques tankers à l’ancre dans le golfe de Fos, un autre voilier convoyé par des professionnels. En cette très belle journée de la mi-novembre, j’acheminais à Port Saint Louis du Rhône un Outremer 45 battant pavillon canadien, pour le compte de Grand Large Services. Cette société est une entité du groupe Grand Large Yachting, qui lui-même chapeaute les chantiers Allures, Garcia, Outremer, Gunboat, et désormais RM, très belle marque reprise par le groupe en début d’année 2020.

Le groupe est très présent l’accompagnement de ses clients, et leur fournit par l’entremise de Grand Large Services de nombreux services comme la mise en main de leur nouveau bateau, la formation à la croisière et au grand voyage, la maintenance, la revente ou encore la conciergerie de leur navire. C’est dans ce cadre que j’ai été missionné pour la mise au sec de ce catamaran sur le terre-plein de Navy Services.

Dans l’entrée du Golfe de Fos (photo F. Augendre)

Journée bien remplie, appareillage de la Grande Motte à 7 heures, 51 milles nautiques à couvrir au large de la Camargue, entrée dans le Golfe de Fos puis dans le canal de Port Saint Louis du Rhône pour accoster en milieu d’après-midi devant la cale de Navy Services.

Dans le canal menant à Port Saint Louis du Rhône (Photo F. Augendre)

Le port à sec sort les catamarans au moyen d’une remorque dotée de larges patins qui viennent se placer sous la nacelle. Puis le ber s’élève grâce à des vérins hydrauliques, le tracteur remonte la pente et achemine le bateau à son emplacement.

Le tracteur et le ber à levage hydraulique de Navy Services en action (Photo F. Augendre)

Vers 16 h 30 le bateau était posé sur ses cales, restait à dégréer et plier la voile d’avant, à stocker proprement tous les équipements pour la durée du séjour à terre, et à prendre la route de Marseille au milieu de la noria de camions transbahutant les containers déchargés à Fos…

Solent dégréé et plié pour stockage dans la soute à voiles (Photo F. Augendre)
Bientôt plus qu’à rentrer à la maison (Photo F. Augendre)

Coaching en Bavaria 41

Entre deux croisières sur le Neel 51, petit intermède de quatre jours à bord d’un Bavaria 41 loué à Saint Mandrier par une famille grenobloise. C’était pour moi l’occasion de retrouver un bateau dont j’avais réalisé l’essai une demi-douzaine d’années en arrière, pour Voiles et Voiliers.

L’essai du Bavaria 41 dans les eaux intérieures hollandaises, en juillet 2013 (photo F. Augendre)

Mon client avait beaucoup navigué, mais voici longtemps, et il souhaitait être encadré pour retrouver les bons réflexes, reprendre confiance, mettre ses connaissances à jour. Sa famille n’ayant guère le pied marin, l’objectif était aussi de mettre tout le monde à l’aise, et de privilégier la composante plaisir dans nos navigations.

Travaux pratiques sur la cartographie électronique, avec l’iPad marinisé et l’application de navigation et routage Weather 4D (photo M. J.)

Au terme de ces balades résolument tranquilles mais aussi studieuses, ma cliente m’a dit être enfin « réconciliée avec la mer », et c’était pour moi le plus beau compliment professionnel.

Un été en trimaran

De mi-juillet à fin septembre, j’aurai passé l’essentiel de mon été à bord de Yemaya, un Neel 51 géré par Emeraude Locations, loueur et concessionnaire de la marque Neel, basé à la Grande Motte.

Yemaya est un Neel 51, fabriqué à La Rochelle par le chantier fondé par Eric Bruneel, et dessiné par le cabinet d’architectes Joubert-Nivelt (photo F. Augendre)

Deux belles croisières avec le propriétaire et sa famille, plusieurs embarquements en charter avec des clients, deux aller-retour en Corse, quelques convoyages en solo, ça n’a pas chômé.

Au mouillage sous la pointe de Sénétose, aux côtés d’un bateau ami. Même en juillet, on arrive à trouver en Corse des lieux quasi-déserts (Photo F. Augendre)

J’avais certes déjà skippé aux Bahamas un Corsair 970, accompli une bonne partie du Tour des îles de Voiles et Voiliers sur un Tricat 25, navigué en convoyage et en course sur des trimarans de course océaniques. Mais c’est la première fois que je prenais les commandes d’un trimaran de grande croisière, se démarquant très nettement des unités à caractère sportif qui m’étaient familières.

Navigation sur les bancs dans l’archipel des Exumas (Bahamas), à bord du Cosair 970 Cruze, trimaran vif et performant (Photo F. Augendre)
A bord du Tricat 25 de Voiles et Voiliers, dans une queue de Mistral, entre Antibes et l’île italienne de Capraia. A mes pieds, le seau de la vaisselle : la navigation était résolument sportive, et le confort relevait du camping côtier (Photo P.M. Bourguinat)
A la manoeuvre sur Sodebo. Encore une autre paire de manches (Photo C. Launay)

Rare – pour ne pas dire singulier – dans son segment de marché de la grande croisière tout confort, le concept de trimaran ne manque pas d’atouts. Si les cabines situées dans les flotteurs relativement étroits sont certes moins vastes que celles des catamarans de longueur équivalente, l’espace de vie constitué par le carré, la cuisine et la table à cartes est en revanche phénoménal, sans parler de la cabine propriétaires de plain pied avec le carré.

Aux dernières heures du jour, devant le fort de Brégançon (Photo F. Augendre)

La coque centrale abrite par ailleurs, implantés très bas, la totalité des équipements techniques comme le moteur, le dessalinisateur, le groupe électrogène, les batteries, les réservoirs. Cette configuration favorise un centrage des poids réduisant le tangage et favorable à un bon comportement à la mer. Elle offre aussi un accès parfait à ces systèmes, sur lesquels on travaille avec une aisance inégalée sur des unités de cette taille.

La salle des machines du Neel 51 s’ouvre sur la cale moteur, dans laquelle on circule très aisément autour du Volvo Penta 75 cv. En arrière plan, le vérin de pilote et les drosses de barre. Ceux qui ont eu à bricoler en navigation dans la jupe d’un catamaran – si possible par mauvais temps – apprécieront (Photo F. Augendre)

Toujours par comparaison avec un catamaran, le gréement reste raide, ce qui autorise un meilleur cap près du vent, et je n’ai par ailleurs jamais eu à me plaindre du passage des trois coques à la mer, dans les convoyages parfois musclés que j’ai eu à effectuer. Les performances à la voile sont très honorables, et mes clients ont pu pour leur part apprécier l’ambiance pullman d’une plate-forme singulièrement vaste et aérée.

En approche du Cap Bénat, au portant sous génois partiellement roulé, 13,5 noeuds au compteur (Photo F. Augendre)

La calanque de l’Oule

Les Calanques en location avec un skipper

Le saviez-vous ? Le règlement du parc naturel des Calanques ne permet pas, pour des raisons complexes et pas toujours bien évidentes à saisir, d’y naviguer à bord d’un voilier de location mené par un skipper professionnel.
En revanche, les incursions dans « le cœur marin du parc » sous la houlette d’un skipper professionnel sont possibles à bord de navires à moteur de location :

  • faisant plus de dix mètres de long
  • agréés par le parc
  • menés par un professionnel disposant de son coté d’un agrément
    Nous sommes ainsi une petite quinzaine de skippers à pouvoir vous emmener dans ces conditions visiter ces lieux superbes.
    Ces restrictions ne concernent pas les navires transportant des passagers et enregistrés au commerce, ni le cas de traversées des Calanques sans changement de route, ni mouillage.
    Vous souhaitez des précisions sur cette réglementation, vous envisagez une sortie en mer dans le parc des Calanques, vous voulez réserver un bateau et un skipper en famille ou entre amis au départ de Marseille ou de Cassis ? N’hésitez pas à m’interroger.
  • La calanque de l’Oule
    Méconnue mais non moins spectaculaire, la calanque de l’Oule et ses orgues de pierre

En Dehler 32, des Pays Bas au Cotentin

C’est à Port Zélande, dans les eaux intérieures des Pays-Bas, que je suis allé chercher ce Dehler 32, en compagnie de son nouveau propriétaire. Le début du parcours s’est avéré très dépaysant : des chenaux étroits, des rives champêtres, deux ponts basculants et deux écluses, la dernière partagée avec des bateaux de commerce fluviaux à côté desquels notre voilier se sentait bien petit.

A l’approche du premier pont sur le canal Zuid-Beveland. A l’arrière plan, le deuxième pont, dont le tablier est double : voies routières et chemin de fer (photo F. Augendre)

Passée la deuxième écluse, ce n’est pas encore le large, mais on se frotte sans transition au trafic des gros navires marchands, ce qui sera le lot quasi-permanent de notre passage en mer du Nord. Jusqu’à l’embouchure de l’Escaut occidental (le Westerschelde), on côtoie des remorqueurs, des barges, des super-tankers et des porte-containers parmi les plus grands du monde, remontant vers Anvers ou en route vers le large.

La Mer du Nord calme comme rarement, tandis que plus au Sud la France se débat dans les restes de la dépression Nadine (photo F. Augendre)

Le convoyage est d’ordinaire un exercice un peu obscur, ne laissant pas de place à la fantaisie ni aux velléités touristiques : il s’agit de tailler la route sans lambiner d’un point A à un point B, sans autres escales que celles qu’imposent parfois la météo, les ravitaillements de gas-oil ou les arrêts techniques.

A Nieuwpoort, acquisition d’une défense sphérique, équipement très précieux en croisière (photo F. Augendre)

Lorsque le propriétaire est de la partie et qu’il souhaite prendre son temps et voir du pays, le rythme peut s’avérer moins exigeant. Dans un mode un peu plus « croisière », nous nous sommes ainsi posés d’abord à Breskens (Pays-Bas), puis à Nieuwpoort (Belgique), avant d’attaquer d’un trait la traversée vers le Cotentin.

Curieuses ambiances de marinas un peu désertes, aux douches fermées en raison des protocoles Covid-19, mais aux chantiers et shipchandlers au taquet pour rattraper les semaines de confinement.  C’est ainsi que nous avons pu remplacer en chemin un boitier de commande électronique du moteur, curieusement buggé, mais aussi rehausser le niveau de préparation du bateau en vue des navigations futures, et compléter son armement. Cela m’a aussi permis de faire du matelotage à quai et au calme, pour installer les lignes de vie avec des lashing Dyneema, ou encore épisser un câblot textile sur la chaîne d’ancre, afin de doubler la longueur du mouillage.

Que je croise devant les rivages de Dunkerque ou – plus près de chez moi – les industries de Port de Bouc, j’ai cette même impression de cotôyer les arrière-cours de notre société (photo F. Augendre)

Après mon débarquement à Cherbourg, mon client a poursuivi la route en famille vers son port d’attache de Saint Cast le Guildo, non loin de Saint Malo. Lorsque ses propriétaires ne seront pas en croisière, ce joli bateau aux lignes d’inspiration classique, et assez généreusement voilé, sera disponible à la location. Si vous envisagez une croisière en Bretagne Nord, vers Chausey et les Anglo-Normandes, le Cotentin, ou même encore à destination du Sud de l’Angleterre, n’hésitez pas à me contacter : je vous mettrai en relation.

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