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Frédéric Augendre, skipper professionnel
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Carnet de bord

TVA de 20% sur mes prestations

En 2022, changement dans ma tarification : mes prestations sont assujetties à la TVA, au taux de 20% applicable aux prestations de service.

Lors de la commande d’un devis et/ou de la confirmation de la mission, pensez bien à me préciser à quel ordre doit être éditée ma facture (particulier, professionnel, société …), en mentionnant bien l’adresse et le cas échéant le Siret.

Atterrissage sur Tenerife (Canaries), à la barre d’un Outremer 51.
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Les manoeuvres de port, on en parle

La question des manoeuvres de port préoccupe bien des plaisanciers, car le moment d’appareiller ou d’accoster génère souvent un peu de stress, entre la crainte de se rater et de rayer ses oeuvres mortes (voire celles du voisin), et la peur de vaguement se ridiculiser au regard des autres (au choix le quidam sur le quai, le propriétaire du voisin, voire son propre équipage).

C’est précisément pour aider ses membres à dépasser ce stade qu’un club marseillais, le CNTL (de son joli nom complet Club Nautique et Touristique du Lacydon) m’a invité à tenir une conférence/débat. J’avais déjà eu l’occasion, lors du confinement, de délivrer des formations en ligne par le truchement de la jeune société Wapala, qui a développé une plate-forme d’e-training à l’intention des plaisanciers.

Le sujet est vaste et passionnant, certains ont écrit des livres entiers sur le sujet, plus modestement j’ai déjà eu l’occasion de le traiter de manière déjà bien approfondie dans un Hors-Série de Voiles et Voiliers, ou au cours d’un chapitre de la huitième édition du Cours des Glénans, dont j’ai assuré la coordination éditoriale.

Quelques-uns des bons ouvrages pour qui souhaite se perfectionner

Impossible d’évoquer tous les cas de figure et les scénarios possibles au cours d’une seule soirée. L’objectif était de donner aux participants des bases solides pour s’entraîner et progresser dans leur pratique individuelle, en évoquant d’abord les préparatifs (techniques et psychologiques) à une manoeuvre réussie, puis les principes d’évolution au moteur d’un navire (effets du moteur et des actions de barre, influence des éléments extérieurs comme le vent), avant d’aborder des cas concrets d’accostage et d’appareillage, puis de conclure sur quelques savoirs-faire indispensables, notamment dans le maniement des aussières.

Des images à l’appui de chaque problématique et de chaque scénario.

S’agissant d’un public méditerranéen, les scénarios concernant l’accostage sur cat-way ou les manoeuvres dans le courant ont été délibérément oubliés, afin de traiter plus à fond les cas de figure plus systématiquement rencontrés par les participants : amarrage alongside (parallèle au quai), cul à quai (sur pendille ou sur ancre), et sur coffre. Soirée très réussie, parfaitement organisée par la commission croisière du CNTL et sa responsable Florence Baudribos, le seul regret étant de ne pas avoir pu poursuivre les échanges autour d’un verre, le nouveau protocole Covid imposé à ce type de rencontre ayant obligé à supprimer l’apéritif.

Cul à quai sur ancre, ou comment venir droit malgré le vent et le mouillage.

Carnet de bord

A fond dans la préparation d’un tour du monde

19,4 noeuds en vitesse de pointe, ce n’est pas tous les jours qu’on signe de telles performances à la barre d’un bateau de croisière. Neuf noeuds de moyenne sur une traversée de plusieurs jours, entre le Sud de l’Espagne et les Canaries, ça parle aussi : les Outremer ne sont pas tout à fait des catamarans comme les autres.

C’est une très belle mission qui s’est achevée pour moi, début novembre 2021, à Santa Cruz de Tenerife. Au total, j’aurai passé près de six semaines, en plusieurs épisodes, sur cet Outremer 51 en partance pour un tour du monde de trois ans par les tropiques et Panama. Mon rôle : préparer au mieux le bateau et son propriétaire à leur long voyage.

Piedralibre réalise ce tour du monde dans le cadre du Grand Large Yachting World Odyssey, un rallye organisé par le groupe de construction navale qui possède les marques Outremer, Gunboat, Garcia, Allures et RM – chacune avec ses spécificités bien marquées, mais toutes résolument orientées vers le grand voyage. Avec ses points de regroupement – les participants sont libres de leur itinéraire entre deux escales « officielles » -, sa logistique, un suivi météo, un SAV dépêché par les chantiers à intervalles choisis, le rallye est un cadre sécurisant et rassurant. Il n’empêche : le propriétaire a souhaité mettre toutes les chances de son côté en se faisant accompagner dans les préparatifs et sur les premières étapes du voyage.

Etiquetage, rangement et listing tout le matériel de rechange et de secours.

Optimisation du bateau et de son accastillage, passage en revue des configurations de voilure en fonction des conditions de mer et de vent, conduites à adopter par gros temps, briefings et procédures de sécurité, manoeuvres sous voiles, organisation de la vie du bord et rythme des quarts, utilisation pertinente des instruments électroniques, réglages du pilote automatique, capture et utilisation au large des données météo, gestion de l’énergie, rédaction des plans de route, vérification et rangement de tout le matériel de secours, tous les secteurs du jeu auront été passés en revue. Nous avions commencé à débroussailler tout cela avant l’été, lors d’une croisière en double qui nous avait amené de Port Camargue jusqu’en Corse et retour. Le projet était d’approfondir ces bases et de consolider les acquis sur le début du rallye, jusqu’aux Canaries.

En escale dans l’étroite cala de Ciutadella (Minorque)
Devant Ibiza, l’Outremer bien calé au près sur ses dérives.
Au mouillage dans la réserve naturelle d’Espalmador, tout près d’Ibiza

Le dernier volet de cette collaboration a donc pris la forme d’une croisière à l’ambiance très studieuse, mais aussi bien joyeuse (souvent festive aux escales, gastronomique aussi) depuis la Grande Motte, départ du GLYWO jusqu’à Tenerife, en passant par Minorque, Barcelone, Majorque, Espalmador, La Linea de la Concepcion (ville espagnole frontalière de Gibraltar), Cadix, Séville, Lanzarote et pour finir, Santa Cruz de Tenerife.

Pas mieux qu’un spi symétrique pour descendre dans le vent.

Point d’orgue, cette avant-dernière navigation entre Séville et Lanzarote, dans un alizé bien soutenu qui nous aura accompagné du travers du détroit de Gibraltar jusqu’aux premiers dévents des îles. L’Outremer 51 m’avait déjà épaté dans les eaux méditerranéennes, en alignant régulièrement des vitesses « à deux chiffres » dès qu’on envoyait une voile de portant, mais il avait encore de la ressource et n’attendait que les longues houles de l’Atlantique pour allonger la foulée. Cerise sur le gâteau, la satisfaction de voir tous les concurrents du rallye loin dans le rétroviseur, quand bien même il ne s’agissait pas une course : qui ne s’est jamais fait plaisir en « déposant » les voiliers croisés sur le plan d’eau ? Un repos bien mérité à Lanzarote et c’était le dernier petit tronçon jusqu’à Tenerife, en soignant comme toujours trajectoires et empannages, puis changement d’équipage, et Bertrand et Piedralibre ont poursuivi leur beau voyage avec, j’espère, un maximum d’atouts en main.

Dans les petits airs, dernier bord vers Santa Cruz.

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Girolata, ce petit coin de paradis

« Un endroit à touristes », m’a dit cet été un de mes amis, qui possède une maison et un bateau en Balagne. Certes, en été le petit port de Girolata peut s’avérer bondé. Certes, la réserve de la Scandola est victime de sa notoriété, et en journée le ballet des bateaux d’excursion (classiques vedettes à passagers ou semi-rigides surpuissants équipés de sièges baquets) ne ralentit pas. Certes, pour qui connaît le littoral corse sur le bout des doigts (et pour qui a un petit bateau capable de se faufiler dans les moindres criques), il existe des abris plus secrets, et infiniment tranquilles.

Certes. Il n’empêche que le lieu est splendide, et d’un calme quasi-total le soir venu, malgré le nombre de bateaux de plaisance en rangs d’oignon (les installations portuaires sont réduites au minimum, trois pontons de bois, et les navires de passage sont amarrés, devant et derrière, sur des corps-morts. On y prend son café ou on y déguste sa glace les pieds dans le sable, on remonte son annexe sur la petite plage au milieu des vaches en pleine sieste.

La plage de galets, que les annexes doivent se partager avec les vaches

La capitainerie est un cabanon, jouxtant une échoppe proposant des gâteaux à la farine de châtaigne, tout juste sortis du four. L’endroit ne se rallie qu’en bateau, ou à pied, ce qui lui confère un relatif isolement. En y venant, ou en repartant, on prend le temps d’un mouillage une heure en face, sous les falaises rouges du Capo Rosso. A peine plus d’un mois après la croisière-coaching à bord de l’Outremer 51, je n’ai pas boudé mon plaisir d’y faire une nouvelle halte avec les clients du Neel 51.

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Déjouer la météo à Sant Amanza

Cette semaine-là, au départ d’Ajaccio, s’était avérée particulièrement compliquée, en raison d’un fort coup de vent entre continent et Corse, qui générait une forte houle sur la côte occidentale : 3,5 m à 4 m annoncés, la plupart des mouillages seraient intenables, les rares abris possibles seraient envahis, et l’équipage serait contraint à l’immobilité pour les 48 ou 72 heures à venir. Avec l’accord des clients, nous avons au prix d’une étape un peu longue basculé côte orientale.

Le passage des Bouches de Bonifacio s’est fait en douceur, le trimaran retrouvant des eaux abritées sitôt embouquée la passe de la Piantarella, et nous avons jeté l’ancre dans le havre bien tranquille du golfe de Sant’Amanza. En fin de croisière le retour n’en serait que plus long, mais le jeu valait définitivement la chandelle.

Le fond du golfe offre plusieurs mouillages distincts, tous bien abrités des vents de secteur Ouest.
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Retour au Neel 51

Avec la saison estivale, j’ai repris la barre du trimaran Yemaya, Neel 51 exploité en location par la société Emeraude Multicoques à la Grande Motte, au service de différents locataires ou du propriétaire.

En route pour la Corse, où – en compagnie d’une hôtesse – je dois embarquer mes premiers clients de juillet (Photo F. Augendre)

Croisières sur la Côte d’Azur ou en Corse, convoyages solo entre deux contrats d’engagement – le bateau est mis à disposition où les clients le souhaitent, en fonction de ce que permet le planning bien entendu – les milles s’accumulent et les beaux mouillages s’enchaînent.

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Coaching en Outremer 51

Ce propriétaire s’est inscrit au rallye Grand Large Yachting World Odyssey, un tour du monde sur trois ans, et c’est dans cette optique qu’il m’a embarqué quinze jours au départ de la Grande Motte, pour deux semaines destinées à optimiser le bateau et à progresser dans tous les secteurs : réglages et manoeuvres, météo et stratégie de route, mouillages et manoeuvres de port, sécurité et procédures, préparation au grand large…

A Campo Moro. L’Outremer, ça a de l’allure (photo F. Augendre)

En raison des restrictions sanitaires pour les voyages à l’étranger, encore bien serrées en cette fin mai, nous avons préféré filer vers la Corse plutôt que la Tunisie ou les Baléares, initialement au programme. Notre petit périple très studieux nous a menés jusqu’aux Lavezzi au Sud, à Rondinara côte Est, et Calvi sur la côte occidentale.

Le sillage s’allonge, fait encore un peu frisquet (photo F. Augendre)
Travail des réglages sous spi asymétrique (photo F. Augendre)

Si la traversée aller s’est avérée humide, froide et bien houleuse, la suite s’est déroulée dans une météo de rêve, et le retour sous code D nous a permis d’afficher tout du long des vitesses à deux chiffres : l’Outremer, et à plus forte raison en version mât carbone, n’est pas de ces bateaux qui lambinent en chemin.

Pour griller du gasoil en Outremer, il faut vraiment qu’il y ait pétole ! Dans la réserve de la Scandola (photo F. Augendre)



Navigation sous code D (api asymétrique sur emmagasineur)
Sous code D (photo F. Augendre)

L’aventure se poursuivra en octobre, de Barcelone aux Canaries, avant que ce client poursuive son tour du monde sans moi.

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1500 milles en Neel 47

Pour cette mission d’un mois, j’accompagnais les propriétaires d’un Neel 47 dans la prise en mains de leur voilier quasi-neuf, à l’occasion d’un convoyage de Port Leucate (Aude) jusqu’aux Canaries. Cela marquait pour moi des retrouvailles avec une marque de trimaran que je commence à bien connaitre, pour avoir skippé tout un été un Neel 51, et convoyé en solo un 47 pieds pour le compte de la société Emeraude Multicoques, concessionnaire et loueur Neel à La Grande Motte.

Les premiers jours à quai ont été l’occasion de compléter l’armement du bateau, et de finir d’optimiser certains aspects liés notamment au plan de pont et à l’organisation des manoeuvres. Durant la traversée, chaque jour de mer a été mis à profit pour perfectionner l’équipage, puis arrivés à Lanzarote une bonne semaine de break nous a donné le temps de consolider les apprentissages dans tous les domaines : sécurité, gestion du bord, navigation, météo, matelotage, réglementation, manoeuvres de port, mouillage. De l’avis de mes clients, ces quatre semaines auront été « intenses » ! Petit résumé en images.

Les quarts en solo sont en place, je suis hors-quart, de façon à pouvoir épauler mes clients à tout moment (photo F. Augendre)
Sous spi asymétrique. Mine de rien, « y a de la bâche » (photo F. Augendre)
En approche de Gibraltar, le vent monte (photo F. Augendre)
A quai à La Linea, ville-frontière de Gibraltar. Avec ses descentes excentrées en cockpit d’avion de chasse, ses étraves inversées et ses formes avant bien remplies, le plan Lombard a indéniablement de l’allure (photo F. Augendre)
Refueling à Gibraltar, le prix au litre défie toute concurrence (photo F. Augendre)
Anesthésie au pastis du thon de 32 kg pêché en sortie du détroit (photo F. Augendre)
Les propriétaires aux fourneaux. Ou lorsque les attraits du multicoque sautent aux yeux (photo F. Augendre)
Au ponton à Lanzarote. Un autre angle pour apprécier l’espace à bord de ce trimaran (photo F. Augendre)
Au mouillage à Lanzarote, une île préservée des excès de l’urbanisme touristique (photo F. Augendre)
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Chantier d’hiver sur un Swan 47

Depuis fin novembre je suis en charge, pour le compte d’un propriétaire parisien, des travaux de réfection sur un Swan 47. Maintenance et révision des divers équipements, coordination des différents corps de métier intervenant sur le bateau, diagnostics techniques, élaboration des devis et suivi des travaux, il y a de quoi s’occuper à bord de ce bateau de course-croisière qui affiche l’élégance des seventies et la robustesse des constructions finlandaises Swan, lesquelles n’ont pas usurpé leur vieille réputation de « Rolls du nautisme ».

Ce chantier est passionnant, et – cerise sur le gâteau – la fréquentation de ce plan Sparkman & Stephens me renvoie à mes jeunes années et à mes débuts en course-croisière. Quest a été lancé en 1976, très exactement l’année où je disputais mes premières courses hauturières hors du giron familial.

La version française du livre de Rousmanière, traduit par Florence Herbulot

Un équipier de ce même Swan 47 (qui s’appelait alors Toscana), le journaliste américain John Rousmanière, a écrit le livre « Fastnet Force 10 » sur la dramatique édition 1979 à laquelle j’avais participé sur le One Tonner Crazy Horse, avec une bande de copains malouins dont la moyenne d’âge ne dépassait guère vingt ans. Autant dire que ce bateau à bord duquel j’ai posé ma caisse à outils et que je retrouve tous les matins, à quinze minutes de mon domicile marseillais, ne me laisse pas insensible.

Démâtage, pour révision complète du gréement (photo F. Augendre)
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Essais en mer de l’Ice Cat 61

Mi-janvier j’étais à Sète pour une journée d’essais en mer du Silly Cat, catamaran de 61 pieds produit par le chantier italien Ice Yachts. J’étais aux côtés de Marc Pajot, courtier de yachts à voiles et à moteur sur la côte d’azur, qui s’est vu confier la revente de ce catamaran tout carbone, afin de prendre le bateau en main en vue de futures navigations avec des acheteurs potentiels.

Je connais depuis longtemps Marc Pajot, dont j’avais suivi les campagnes de Coupe de l’America à l’époque où j’étais grand reporter au Parisien, et que j’avais déjà retrouvé sur l’eau en novembre dernier, alors qu’il accompagnait un de ses clients intéressés par le rachat d’un Outremer 51. Cette sortie à Sète a aussi été l’occasion de retrouver Fanch Guiffant, préparateur technique bien connu du monde de la course au large. C’est lui qui s’est occupé des modifications opérées sur l’Ice Cat 61 avant sa mise sur le marché de l’occasion, comme par exemple le remplacement de la bôme à rouleau par un espar tout droit venu … de l’univers du Vendée Globe.

Si cette belle unité vous tente, … faites-moi signe.

Rafales à 25 noeuds mais mer plate, sous le vent de la côte languedocienne l’Ice Cat remonte au près à plus de douze noeuds de moyenne (Photo F. Augendre)

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