Convoyage en solitaire

J’avais déjà convoyé ce Dufour 34, de Hyères à Port Leucate, pendant la période de confinement due au Covid. Quatre ans plus tard le bateau a changé de mains, son nouveau propriétaire souhaite le faire convoyer à Port Fréjus, son nouveau port d’attache. Initialement prévue début décembre, la mission a été décalée, ma transat s’éternisant. C’est finalement début janvier, par des températures plus que frisquettes, que je vais m’attaquer à cette traversée. Rarement j’aurai autant apprécié un chauffage à air pulsé à bord d’un voilier.

C’est amusant, à la prise en mains, de découvrir des solutions que j’avais mises en place des années plus tôt, comme les pinoches à poste près de chaque passe-coque (photo F. Augendre).
En approche de Marseille (photo F. Augendre).

La réglementation ne m’autorise pas à naviguer plus de vingt-quatre heures de rang en solitaire, une escale s’impose, ce sera le Vieux-Port de Marseille. Si la première étape s’effectue quasiment intégralement au moteur, la deuxième est plus ventée, je pousse la jolie carène dessinée par Umberto Felci au-delà des dix noeuds, sous génois et grand-voile à un ris. Classiquement le Mistral s’effondre après Porquerolles, le convoyage s’achève au moteur, par mer plate. En deux étapes je n’aurai croisé qu’un cargo, un remorqueur et un navire de guerre.

A l’entame de la deuxième étape, le paysage familier des Calanques de Marseille (photo F. Augendre).
Bientôt le cap Canaille et le Bec de l’Aigle … (photo F. Augendre).
… puis Sicié (photo F. Augendre).
Fin de partie (photo F. Augendre).

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