3400 milles en distance théorique sur la route orthodromique, 4200 milles parcourus dans la réalité.
7,6 noeuds de moyenne sur l’eau, plusieurs journées de 200 milles.
23 jours de traversée et un peu moins de 48 heures d’escale aux Canaries. Cinq semaines de mission au total en incluant la préparation du bateau à Sotogrande (Espagne) et la mise au sec dans un chantier du Nord d’Antigua.
Voici résumée en quelques données chiffrées ma transatlantique de novembre-décembre 2023, aux commandes d’un Outremer 45 battant pavillon américain, en compagnie du propriétaire.
La traversée s’est avérée singulièrement plus longue que prévue : en l’absence d’alizés établis aux latitudes habituelles il a fallu consentir à un détour très bas dans le Sud (plus bas que les îles du Cap Vert), en quête des alizés profonds. Retour en images sur une mission particulièrement dense et très gratifiante : un catamaran d’exception comme sait en concevoir le chantier Outremer, et une relation fluide et très plaisante avec le propriétaire.
Aperçu de notre parcours via le suivi de ma balise Spot, un outil toujours précieux en termes de communications avec les proches et de sécurité (capture écran Findmespot)Peu après l’appareillage le brouillard nous enveloppe, en approche de Gibraltar et du trafic des cargos. Les performances du radar B&G sont bienvenues(photo F. Augendre).Avis de formation de tempête tropicale pouvant se décaler vers notre route. Au départ de Santa Cruz (Canaries) la vigilance s’impose (capture écran NHC-National Hurricane Center).Après quelques heures de moteur pour se dégager du dévent des îles, nous retrouvons les conditions de glisse (photo F. Augendre).L’anticyclone des Açores explosé façon puzzle. La route Sud s’annonce … très Sud (capture écran NOAA-National Oceanic and Atmospheric Administration).Le point d’amure du gennaker décalé au vent, une excellente solution pour descendre plus bas dans le vent avec une voile de portant asymétrique (photo F. Augendre).Lorsque le ciel s’enflamme devant les étraves. Et dire qu’il en allait ainsi presque tous les soirs (photo F. Augendre).Probablement notre plus belle journée en termes de vitesse, vers la fin de la traversée. Pointe à 21,6 noeuds, 9 noeuds de moyenne sur plusieurs heures (photo F. Augendre).Au-delà de l’horizon, plus très loin, Antigua (photo F. Augendre).Le propriétaire tout à son affaire (photo F. Augendre).A l’approche des Antilles, les grains se font de plus en plus présents et spectaculaires (photo F. Augendre).Sur la carte de l’Amirauté britannique, l’origine des sources hydrographiques sur les côtes Sud et Sud-Ouest d’Antigua. Une incitation à respecter la règle du pouce dans les parages cartographiés avec des moyens moins sophistiqués qu’aujourd’hui (capture écran Weather 4D).En contournant Antigua par l’Ouest pour rallier le chantier naval à Parham Harbour (photo F. Augendre).Le catamaran est sous les sangles, la fin de mission approche (photo F. Augendre).