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Frédéric Augendre, skipper professionnel
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Carnet de bord

Les manoeuvres de port, on en parle

La question des manoeuvres de port préoccupe bien des plaisanciers, car le moment d’appareiller ou d’accoster génère souvent un peu de stress, entre la crainte de se rater et de rayer ses oeuvres mortes (voire celles du voisin), et la peur de vaguement se ridiculiser au regard des autres (au choix le quidam sur le quai, le propriétaire du voisin, voire son propre équipage).

C’est précisément pour aider ses membres à dépasser ce stade qu’un club marseillais, le CNTL (de son joli nom complet Club Nautique et Touristique du Lacydon) m’a invité à tenir une conférence/débat. J’avais déjà eu l’occasion, lors du confinement, de délivrer des formations en ligne par le truchement de la jeune société Wapala, qui a développé une plate-forme d’e-training à l’intention des plaisanciers.

Le sujet est vaste et passionnant, certains ont écrit des livres entiers sur le sujet, plus modestement j’ai déjà eu l’occasion de le traiter de manière déjà bien approfondie dans un Hors-Série de Voiles et Voiliers, ou au cours d’un chapitre de la huitième édition du Cours des Glénans, dont j’ai assuré la coordination éditoriale.

Quelques-uns des bons ouvrages pour qui souhaite se perfectionner

Impossible d’évoquer tous les cas de figure et les scénarios possibles au cours d’une seule soirée. L’objectif était de donner aux participants des bases solides pour s’entraîner et progresser dans leur pratique individuelle, en évoquant d’abord les préparatifs (techniques et psychologiques) à une manoeuvre réussie, puis les principes d’évolution au moteur d’un navire (effets du moteur et des actions de barre, influence des éléments extérieurs comme le vent), avant d’aborder des cas concrets d’accostage et d’appareillage, puis de conclure sur quelques savoirs-faire indispensables, notamment dans le maniement des aussières.

Des images à l’appui de chaque problématique et de chaque scénario.

S’agissant d’un public méditerranéen, les scénarios concernant l’accostage sur cat-way ou les manoeuvres dans le courant ont été délibérément oubliés, afin de traiter plus à fond les cas de figure plus systématiquement rencontrés par les participants : amarrage alongside (parallèle au quai), cul à quai (sur pendille ou sur ancre), et sur coffre. Soirée très réussie, parfaitement organisée par la commission croisière du CNTL et sa responsable Florence Baudribos, le seul regret étant de ne pas avoir pu poursuivre les échanges autour d’un verre, le nouveau protocole Covid imposé à ce type de rencontre ayant obligé à supprimer l’apéritif.

Cul à quai sur ancre, ou comment venir droit malgré le vent et le mouillage.

Carnet de bord

A fond dans la préparation d’un tour du monde

19,4 noeuds en vitesse de pointe, ce n’est pas tous les jours qu’on signe de telles performances à la barre d’un bateau de croisière. Neuf noeuds de moyenne sur une traversée de plusieurs jours, entre le Sud de l’Espagne et les Canaries, ça parle aussi : les Outremer ne sont pas tout à fait des catamarans comme les autres.

C’est une très belle mission qui s’est achevée pour moi, début novembre 2021, à Santa Cruz de Tenerife. Au total, j’aurai passé près de six semaines, en plusieurs épisodes, sur cet Outremer 51 en partance pour un tour du monde de trois ans par les tropiques et Panama. Mon rôle : préparer au mieux le bateau et son propriétaire à leur long voyage.

Piedralibre réalise ce tour du monde dans le cadre du Grand Large Yachting World Odyssey, un rallye organisé par le groupe de construction navale qui possède les marques Outremer, Gunboat, Garcia, Allures et RM – chacune avec ses spécificités bien marquées, mais toutes résolument orientées vers le grand voyage. Avec ses points de regroupement – les participants sont libres de leur itinéraire entre deux escales « officielles » -, sa logistique, un suivi météo, un SAV dépêché par les chantiers à intervalles choisis, le rallye est un cadre sécurisant et rassurant. Il n’empêche : le propriétaire a souhaité mettre toutes les chances de son côté en se faisant accompagner dans les préparatifs et sur les premières étapes du voyage.

Etiquetage, rangement et listing tout le matériel de rechange et de secours.

Optimisation du bateau et de son accastillage, passage en revue des configurations de voilure en fonction des conditions de mer et de vent, conduites à adopter par gros temps, briefings et procédures de sécurité, manoeuvres sous voiles, organisation de la vie du bord et rythme des quarts, utilisation pertinente des instruments électroniques, réglages du pilote automatique, capture et utilisation au large des données météo, gestion de l’énergie, rédaction des plans de route, vérification et rangement de tout le matériel de secours, tous les secteurs du jeu auront été passés en revue. Nous avions commencé à débroussailler tout cela avant l’été, lors d’une croisière en double qui nous avait amené de Port Camargue jusqu’en Corse et retour. Le projet était d’approfondir ces bases et de consolider les acquis sur le début du rallye, jusqu’aux Canaries.

En escale dans l’étroite cala de Ciutadella (Minorque)
Devant Ibiza, l’Outremer bien calé au près sur ses dérives.
Au mouillage dans la réserve naturelle d’Espalmador, tout près d’Ibiza

Le dernier volet de cette collaboration a donc pris la forme d’une croisière à l’ambiance très studieuse, mais aussi bien joyeuse (souvent festive aux escales, gastronomique aussi) depuis la Grande Motte, départ du GLYWO jusqu’à Tenerife, en passant par Minorque, Barcelone, Majorque, Espalmador, La Linea de la Concepcion (ville espagnole frontalière de Gibraltar), Cadix, Séville, Lanzarote et pour finir, Santa Cruz de Tenerife.

Pas mieux qu’un spi symétrique pour descendre dans le vent.

Point d’orgue, cette avant-dernière navigation entre Séville et Lanzarote, dans un alizé bien soutenu qui nous aura accompagné du travers du détroit de Gibraltar jusqu’aux premiers dévents des îles. L’Outremer 51 m’avait déjà épaté dans les eaux méditerranéennes, en alignant régulièrement des vitesses « à deux chiffres » dès qu’on envoyait une voile de portant, mais il avait encore de la ressource et n’attendait que les longues houles de l’Atlantique pour allonger la foulée. Cerise sur le gâteau, la satisfaction de voir tous les concurrents du rallye loin dans le rétroviseur, quand bien même il ne s’agissait pas une course : qui ne s’est jamais fait plaisir en « déposant » les voiliers croisés sur le plan d’eau ? Un repos bien mérité à Lanzarote et c’était le dernier petit tronçon jusqu’à Tenerife, en soignant comme toujours trajectoires et empannages, puis changement d’équipage, et Bertrand et Piedralibre ont poursuivi leur beau voyage avec, j’espère, un maximum d’atouts en main.

Dans les petits airs, dernier bord vers Santa Cruz.

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Girolata, ce petit coin de paradis

« Un endroit à touristes », m’a dit cet été un de mes amis, qui possède une maison et un bateau en Balagne. Certes, en été le petit port de Girolata peut s’avérer bondé. Certes, la réserve de la Scandola est victime de sa notoriété, et en journée le ballet des bateaux d’excursion (classiques vedettes à passagers ou semi-rigides surpuissants équipés de sièges baquets) ne ralentit pas. Certes, pour qui connaît le littoral corse sur le bout des doigts (et pour qui a un petit bateau capable de se faufiler dans les moindres criques), il existe des abris plus secrets, et infiniment tranquilles.

Certes. Il n’empêche que le lieu est splendide, et d’un calme quasi-total le soir venu, malgré le nombre de bateaux de plaisance en rangs d’oignon (les installations portuaires sont réduites au minimum, trois pontons de bois, et les navires de passage sont amarrés, devant et derrière, sur des corps-morts. On y prend son café ou on y déguste sa glace les pieds dans le sable, on remonte son annexe sur la petite plage au milieu des vaches en pleine sieste.

La plage de galets, que les annexes doivent se partager avec les vaches

La capitainerie est un cabanon, jouxtant une échoppe proposant des gâteaux à la farine de châtaigne, tout juste sortis du four. L’endroit ne se rallie qu’en bateau, ou à pied, ce qui lui confère un relatif isolement. En y venant, ou en repartant, on prend le temps d’un mouillage une heure en face, sous les falaises rouges du Capo Rosso. A peine plus d’un mois après la croisière-coaching à bord de l’Outremer 51, je n’ai pas boudé mon plaisir d’y faire une nouvelle halte avec les clients du Neel 51.

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Déjouer la météo à Sant Amanza

Cette semaine-là, au départ d’Ajaccio, s’était avérée particulièrement compliquée, en raison d’un fort coup de vent entre continent et Corse, qui générait une forte houle sur la côte occidentale : 3,5 m à 4 m annoncés, la plupart des mouillages seraient intenables, les rares abris possibles seraient envahis, et l’équipage serait contraint à l’immobilité pour les 48 ou 72 heures à venir. Avec l’accord des clients, nous avons au prix d’une étape un peu longue basculé côte orientale.

Le passage des Bouches de Bonifacio s’est fait en douceur, le trimaran retrouvant des eaux abritées sitôt embouquée la passe de la Piantarella, et nous avons jeté l’ancre dans le havre bien tranquille du golfe de Sant’Amanza. En fin de croisière le retour n’en serait que plus long, mais le jeu valait définitivement la chandelle.

Le fond du golfe offre plusieurs mouillages distincts, tous bien abrités des vents de secteur Ouest.
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Retour au Neel 51

Avec la saison estivale, j’ai repris la barre du trimaran Yemaya, Neel 51 exploité en location par la société Emeraude Multicoques à la Grande Motte, au service de différents locataires ou du propriétaire.

En route pour la Corse, où – en compagnie d’une hôtesse – je dois embarquer mes premiers clients de juillet (Photo F. Augendre)

Croisières sur la Côte d’Azur ou en Corse, convoyages solo entre deux contrats d’engagement – le bateau est mis à disposition où les clients le souhaitent, en fonction de ce que permet le planning bien entendu – les milles s’accumulent et les beaux mouillages s’enchaînent.

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1500 milles en Neel 47

Pour cette mission d’un mois, j’accompagnais les propriétaires d’un Neel 47 dans la prise en mains de leur voilier quasi-neuf, à l’occasion d’un convoyage de Port Leucate (Aude) jusqu’aux Canaries. Cela marquait pour moi des retrouvailles avec une marque de trimaran que je commence à bien connaitre, pour avoir skippé tout un été un Neel 51, et convoyé en solo un 47 pieds pour le compte de la société Emeraude Multicoques, concessionnaire et loueur Neel à La Grande Motte.

Les premiers jours à quai ont été l’occasion de compléter l’armement du bateau, et de finir d’optimiser certains aspects liés notamment au plan de pont et à l’organisation des manoeuvres. Durant la traversée, chaque jour de mer a été mis à profit pour perfectionner l’équipage, puis arrivés à Lanzarote une bonne semaine de break nous a donné le temps de consolider les apprentissages dans tous les domaines : sécurité, gestion du bord, navigation, météo, matelotage, réglementation, manoeuvres de port, mouillage. De l’avis de mes clients, ces quatre semaines auront été « intenses » ! Petit résumé en images.

Les quarts en solo sont en place, je suis hors-quart, de façon à pouvoir épauler mes clients à tout moment (photo F. Augendre)
Sous spi asymétrique. Mine de rien, « y a de la bâche » (photo F. Augendre)
En approche de Gibraltar, le vent monte (photo F. Augendre)
A quai à La Linea, ville-frontière de Gibraltar. Avec ses descentes excentrées en cockpit d’avion de chasse, ses étraves inversées et ses formes avant bien remplies, le plan Lombard a indéniablement de l’allure (photo F. Augendre)
Refueling à Gibraltar, le prix au litre défie toute concurrence (photo F. Augendre)
Anesthésie au pastis du thon de 32 kg pêché en sortie du détroit (photo F. Augendre)
Les propriétaires aux fourneaux. Ou lorsque les attraits du multicoque sautent aux yeux (photo F. Augendre)
Au ponton à Lanzarote. Un autre angle pour apprécier l’espace à bord de ce trimaran (photo F. Augendre)
Au mouillage à Lanzarote, une île préservée des excès de l’urbanisme touristique (photo F. Augendre)
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Chantier d’hiver sur un Swan 47

Depuis fin novembre je suis en charge, pour le compte d’un propriétaire parisien, des travaux de réfection sur un Swan 47. Maintenance et révision des divers équipements, coordination des différents corps de métier intervenant sur le bateau, diagnostics techniques, élaboration des devis et suivi des travaux, il y a de quoi s’occuper à bord de ce bateau de course-croisière qui affiche l’élégance des seventies et la robustesse des constructions finlandaises Swan, lesquelles n’ont pas usurpé leur vieille réputation de « Rolls du nautisme ».

Ce chantier est passionnant, et – cerise sur le gâteau – la fréquentation de ce plan Sparkman & Stephens me renvoie à mes jeunes années et à mes débuts en course-croisière. Quest a été lancé en 1976, très exactement l’année où je disputais mes premières courses hauturières hors du giron familial.

La version française du livre de Rousmanière, traduit par Florence Herbulot

Un équipier de ce même Swan 47 (qui s’appelait alors Toscana), le journaliste américain John Rousmanière, a écrit le livre « Fastnet Force 10 » sur la dramatique édition 1979 à laquelle j’avais participé sur le One Tonner Crazy Horse, avec une bande de copains malouins dont la moyenne d’âge ne dépassait guère vingt ans. Autant dire que ce bateau à bord duquel j’ai posé ma caisse à outils et que je retrouve tous les matins, à quinze minutes de mon domicile marseillais, ne me laisse pas insensible.

Démâtage, pour révision complète du gréement (photo F. Augendre)
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Coaching en Bavaria 41

Entre deux croisières sur le Neel 51, petit intermède de quatre jours à bord d’un Bavaria 41 loué à Saint Mandrier par une famille grenobloise. C’était pour moi l’occasion de retrouver un bateau dont j’avais réalisé l’essai une demi-douzaine d’années en arrière, pour Voiles et Voiliers.

L’essai du Bavaria 41 dans les eaux intérieures hollandaises, en juillet 2013 (photo F. Augendre)

Mon client avait beaucoup navigué, mais voici longtemps, et il souhaitait être encadré pour retrouver les bons réflexes, reprendre confiance, mettre ses connaissances à jour. Sa famille n’ayant guère le pied marin, l’objectif était aussi de mettre tout le monde à l’aise, et de privilégier la composante plaisir dans nos navigations.

Travaux pratiques sur la cartographie électronique, avec l’iPad marinisé et l’application de navigation et routage Weather 4D (photo M. J.)

Au terme de ces balades résolument tranquilles mais aussi studieuses, ma cliente m’a dit être enfin « réconciliée avec la mer », et c’était pour moi le plus beau compliment professionnel.

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Un été en trimaran

De mi-juillet à fin septembre, j’aurai passé l’essentiel de mon été à bord de Yemaya, un Neel 51 géré par Emeraude Locations, loueur et concessionnaire de la marque Neel, basé à la Grande Motte.

Yemaya est un Neel 51, fabriqué à La Rochelle par le chantier fondé par Eric Bruneel, et dessiné par le cabinet d’architectes Joubert-Nivelt (photo F. Augendre)

Deux belles croisières avec le propriétaire et sa famille, plusieurs embarquements en charter avec des clients, deux aller-retour en Corse, quelques convoyages en solo, ça n’a pas chômé.

Au mouillage sous la pointe de Sénétose, aux côtés d’un bateau ami. Même en juillet, on arrive à trouver en Corse des lieux quasi-déserts (Photo F. Augendre)

J’avais certes déjà skippé aux Bahamas un Corsair 970, accompli une bonne partie du Tour des îles de Voiles et Voiliers sur un Tricat 25, navigué en convoyage et en course sur des trimarans de course océaniques. Mais c’est la première fois que je prenais les commandes d’un trimaran de grande croisière, se démarquant très nettement des unités à caractère sportif qui m’étaient familières.

Navigation sur les bancs dans l’archipel des Exumas (Bahamas), à bord du Cosair 970 Cruze, trimaran vif et performant (Photo F. Augendre)
A bord du Tricat 25 de Voiles et Voiliers, dans une queue de Mistral, entre Antibes et l’île italienne de Capraia. A mes pieds, le seau de la vaisselle : la navigation était résolument sportive, et le confort relevait du camping côtier (Photo P.M. Bourguinat)
A la manoeuvre sur Sodebo. Encore une autre paire de manches (Photo C. Launay)

Rare – pour ne pas dire singulier – dans son segment de marché de la grande croisière tout confort, le concept de trimaran ne manque pas d’atouts. Si les cabines situées dans les flotteurs relativement étroits sont certes moins vastes que celles des catamarans de longueur équivalente, l’espace de vie constitué par le carré, la cuisine et la table à cartes est en revanche phénoménal, sans parler de la cabine propriétaires de plain pied avec le carré.

Aux dernières heures du jour, devant le fort de Brégançon (Photo F. Augendre)

La coque centrale abrite par ailleurs, implantés très bas, la totalité des équipements techniques comme le moteur, le dessalinisateur, le groupe électrogène, les batteries, les réservoirs. Cette configuration favorise un centrage des poids réduisant le tangage et favorable à un bon comportement à la mer. Elle offre aussi un accès parfait à ces systèmes, sur lesquels on travaille avec une aisance inégalée sur des unités de cette taille.

La salle des machines du Neel 51 s’ouvre sur la cale moteur, dans laquelle on circule très aisément autour du Volvo Penta 75 cv. En arrière plan, le vérin de pilote et les drosses de barre. Ceux qui ont eu à bricoler en navigation dans la jupe d’un catamaran – si possible par mauvais temps – apprécieront (Photo F. Augendre)

Toujours par comparaison avec un catamaran, le gréement reste raide, ce qui autorise un meilleur cap près du vent, et je n’ai par ailleurs jamais eu à me plaindre du passage des trois coques à la mer, dans les convoyages parfois musclés que j’ai eu à effectuer. Les performances à la voile sont très honorables, et mes clients ont pu pour leur part apprécier l’ambiance pullman d’une plate-forme singulièrement vaste et aérée.

En approche du Cap Bénat, au portant sous génois partiellement roulé, 13,5 noeuds au compteur (Photo F. Augendre)

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Une semaine de croisière au cap Corse

Pour la seconde fois de la saison, et à une semaine d’intervalle, j’ai eu l’occasion de commander Escapade VI, le Feeling 546 loué par CG Mer. Cette fois-ci, les locataires (deux couples de nationalité suisse) avaient réservé le bateau au départ de Bastia.

Le cap Corse propose une ambiance assez différente du sud de l’île, plus sauvage, plus rude et plus austère aussi.

Ambiance irlandaise au cap Corse (Photo F. Augendre)
En virant la Giraglia (Photo F. Augendre)

C’est peut-être ce qui explique que la zone soit beaucoup moins fréquentée, aussi bien par les grands yachts que par les navires de « petite » plaisance.

Un coup d’oeil aux AIS (Automatic Identification System) fréquentant au même moment les deux zones de navigation est suffisamment éloquent. Le Nord de la Corse est résolument plus tranquille … mais il parait qu’il ne faut pas le dire trop fort.

Fin septembre, encore un peu de monde au Sud d’Ajaccio (capture Weather 4D)
Le même jour, coté Ouest du Cap (capture Weather 4D)

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