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Frédéric Augendre, skipper professionnel
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Carnet de bord

Croisière sur la côte d’Azur en Dufour 382

Pour cette semaine au départ de Hyères à bord d’un Dufour 382 loué par mes clients chez Au fil de l’étrave, l’un des défis était de trouver des mouillages pas trop fréquentés en août sur la côte d’Azur, mais cela ne manque finalement pas de lieux discrets et de coins tranquilles. Cette boucle en aller-retour à Saint-Tropez a aussi confirmé qu’en croisière familiale il n’est pas forcément besoin d’avaler les milles pour passer de belles vacances, il suffit parfois d’un petit périmètre, permettant de conjuguer les plaisirs de la navigation et ceux de l’escale, de façon à ce que tout le monde à bord y trouve son compte.

Vue de l'isthme du cap Taillat depuis le pont d'un voilier au mouillage
Au cap Taillat : plus de monde au mouillage qu’ailleurs, mais le caractère sauvage du lieu compense largement (photo F. Augendre)

Carnet de bord

Coaching Transquadra et optimisation d’un Figaro 2

Grutage d'un Figaro 2
Sous la grue pour la pesée IRC (Photo F. Augendre)

A voir ainsi la quille du Figaro 2, on comprend qu’on ait du mal au près serré à tenir la dragée haute aux purs voiliers IRC : le profil est bien étroit ! Il n’empêche qu’à toutes les autres allures dans le vent soutenu, dès qu’on ouvre les écoutes, ce bateau est une sacrée bombe, doté d’une tenue de route phénoménale – ce qui ne gâte rien. Et ce qui en fait un bateau idéal pour une transat en course.

Pour s’en faire une petite idée, voici une vidéo tournée en rade de Marseille à bord du Figaro de Jean Paul Mouren, avec qui j’avais embarqué l’hiver dernier pour le Challenge Florence Arthaud. Dix-huit noeuds au compteur, au largue relativement serré (en fin de vidéo, après l’empannage), sans que le Figaro ne fasse jamais mine de vouloir passer sur sa barre. 

Avec l’avènement du Figaro 3, de nombreux monotypes de précédente génération se sont retrouvés sur le marché de l’occasion, et se sont avérés de bonnes affaires pour des propriétaires souhaitant courir en double ou en solitaire, notamment sur un programme Transquadra. Tout le challenge étant d’adapter à la jauge IRC un bateau au rating carrément salé, sans trop lui couper les ailes, et en le faisant descendre sous le coefficient maximum de temps compensé admis à la Transquadra (1.050).

Toute réflexion bien menée sur l’optimisation du rating débutant par un état des lieux de l’existant, c’est ainsi que je me suis retrouvé à gérer les opérations de jauge (pesée et mesure des voiles) d’un Figaro 2 récemment arrivé à Marseille, et pour lequel j’ai aussi réalisé du coaching et des travaux de maintenance . La bonne surprise pour ses propriétaires étant que cette procédure dite « d’endorsement » a sacrément amélioré le rating initial du certificat basé sur des mesures statistiques de la série Figaro 2. Il reste encore quelques millièmes à gagner sur le coefficient, dans quel domaine les gratter ? Brainstorming en cours…

Carnet de bord

Skipper en Corse sur un Jeanneau 57

Cette photo est prise en tête de mât d’un Jeanneau 57, qui usait sa drisse de grand voile mouflée (c’est à dire montée en aller retour avec point fixe en haut et poulie sur la têtière de la voile) à une vitesse anormale. Sur une unité de cette taille, il n’est pas simple de bien discerner depuis le pont ce qui se passe là-haut, même avec une bonne paire de jumelles, aussi a-t-il fallu monter pour découvrir le pot-aux-roses, pour ne pas dire le sac de noeuds : un bête conflit entre drisse et balancine. Une fois les cordages décroisés, il n’en a pas moins fallu remplacer la drisse blessée.

Cette péripétie mise à part, la croisière de dix jours au départ de Calvi s’est déroulée comme un charme. Les propriétaires du bateau, plaisanciers expérimentés qui depuis le début de l’été naviguaient sur leur nouveau voilier avec un couple d’amis, étaient cette fois-ci seuls avec leurs enfants et petits-enfants. Dans ce nouveau contexte, ils avaient souhaité le renfort d’un professionnel pour sécuriser la navigation.

La météo n’a pas toujours été parfaitement clémente pour un mois d’août, il a fallu dans les premiers jours gérer le mal de mer des petits, et veiller à ne pas trop allonger les étapes. Cette grosse semaine nous a cependant permis de descendre jusqu’à Propriano, non sans nous attarder à l’aller comme au retour dans la réserve de la Scandola (attention, mouillage diurne uniquement), ou dans le minuscule port de Girolata, dont on ne se lasse pas (pas plus que de ses bonnes tables, nichées dans un cadre exceptionnel).

La croisière aura été aussi l’occasion de peaufiner avec les propriétaires les manoeuvres de port : ils possédaient auparavant un voilier de 45 pieds, et la transition vers un bateau de près de 18 mètres comme le Jeanneau 57 n’est pas une petite affaire. S’agissant d’un voilier acheté d’occasion, il y avait comme toujours de nombreux détails techniques à découvrir, améliorer ou réparer : mon rapport technique en fin de mission a fourni toute une série de pistes pour le futur chantier d’hiver.

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