Aller au contenu
Frédéric Augendre, skipper professionnel
  • Prestations skipper
  • Mon parcours
  • Convoyage
  • Album
  • Carnet de bord
  • CV et brevets
  • Références
  • Tarification et contrats
  • Contact
  • EnglishEnglish
Carnet de bord

Porquerolles aller-retour en Swan 47

Depuis un an et demi que j’accompagne ce propriétaire dans la remise en état et la prise en mains de son Swan 47 âgé de près d’un demi-siècle, c’était ma première occasion de partir en croisière à son bord, de Marseille à Porquerolles et retour. En visitant au passage les Calanques, Les Embiez, Hyères, La Ciotat. Caboter sur la côte méditerranéenne dans les premiers jours de mai peut s’avérer un véritable bonheur, lorsque la météo se donne un air estival, que les mouillages sont encore pratiquement vides, et que la mer nous semble réservée.

Les Swan de l’époque, dessinés par le cabinet Sparkman & Stephens, sont des voiliers d’une grande élégance, et je ne compte plus les fois où nous avons été interpellés pour entendre que nous avions « un très beau bateau ». C’étaient aussi des voiliers de course-croisière plutôt efficaces pour les standards de l’époque, même si des unités beaucoup plus légères et moins aménagées commençaient déjà à les détrôner. Il se confirme que le Swan 47 pédale, en particulier aux allures près du vent. C’est une belle carène, bien équilibrée, sacrément lestée, et qui porte de la toile.

En rade Sud de Marseille. Après six semaines de catamaran, c’est pour moi le retour aux bateaux qui penchent !

Même si le cockpit paraît bien étriqué au regard des critères actuels, même si l’accès à la baignade est moins rapide et moins aisé que sur les monocoques d’aujourd’hui, même si le passage du pont au carré donne toujours cette impression de descendre à la cave, ces bateaux ont gardé un vrai charme, auquel la chaleur et le classicisme des aménagements n’est pas étranger non plus.

Cette virée d’une semaine aura été l’occasion de familiariser le propriétaire et sa petite famille avec la manoeuvre d’un bateau exigeant par certains aspects, dans les manoeuvres de port par exemple : avec un déplacement important, un effet de pas significatif, et en l’absence de propulseur d’étrave, les évolutions dans les passages resserrés réclament un minimum de méthode, de doigté, et d’anticipation.

Pour moi c’était aussi une façon de tester le bateau en situation et dans ses moindres détails, histoire d’allonger et de peaufiner la liste de tous les grands et petits travaux qu’il nous reste à entreprendre pour rendre cette belle unité parfaitement confortable et fonctionnelle. Rendez-vous en août pour la prochaine croisière, et dans l’intervalle le Swan est retourné à Marseille entre les mains des artisans que nous faisons intervenir sur ce beau projet.

C’étaient les débuts du projet, extraction du moteur pour révision de fond et remplacement des périphériques.
Carnet de bord

Chantier d’hiver sur un Swan 47

Depuis fin novembre je suis en charge, pour le compte d’un propriétaire parisien, des travaux de réfection sur un Swan 47. Maintenance et révision des divers équipements, coordination des différents corps de métier intervenant sur le bateau, diagnostics techniques, élaboration des devis et suivi des travaux, il y a de quoi s’occuper à bord de ce bateau de course-croisière qui affiche l’élégance des seventies et la robustesse des constructions finlandaises Swan, lesquelles n’ont pas usurpé leur vieille réputation de « Rolls du nautisme ».

Ce chantier est passionnant, et – cerise sur le gâteau – la fréquentation de ce plan Sparkman & Stephens me renvoie à mes jeunes années et à mes débuts en course-croisière. Quest a été lancé en 1976, très exactement l’année où je disputais mes premières courses hauturières hors du giron familial.

La version française du livre de Rousmanière, traduit par Florence Herbulot

Un équipier de ce même Swan 47 (qui s’appelait alors Toscana), le journaliste américain John Rousmanière, a écrit le livre « Fastnet Force 10 » sur la dramatique édition 1979 à laquelle j’avais participé sur le One Tonner Crazy Horse, avec une bande de copains malouins dont la moyenne d’âge ne dépassait guère vingt ans. Autant dire que ce bateau à bord duquel j’ai posé ma caisse à outils et que je retrouve tous les matins, à quinze minutes de mon domicile marseillais, ne me laisse pas insensible.

Démâtage, pour révision complète du gréement (photo F. Augendre)

Faisons connaissance, Let's get in touch

Contact
  • Prestations skipper
  • Mon parcours
  • Convoyage
  • Album
  • Carnet de bord
  • CV et brevets
  • Références
  • Tarification et contrats
  • Contact
  • EnglishEnglish
Thème par Colorlib Propulsé par WordPress